La Verte Balancourtoise  La randonnée redoutée des vacanciers fraichement revenus de vacances a bien eu lieu et a tenu toutes ses promesses. Seul rescapé du groupe des 68 km je partagerais malgré tout deux petits km avec les potos avant de m’attaquer à la bête. D’emblée les grimpettes techniques s’enchainent  dans le secteur 99, mémorial de la fameuse tempête cette année-là. A peine chaud le degré de difficulté s’élève et j’ai du poser le pieds à terre à de nombreuses reprises. Première partie fatigante jusqu’au ravito au 25eme avec déjà plus de 500 de dénivelé. Je régule mon engagement car la sortie va être longue. Les quelques parties roulantes sont des courts moments de récupération avant de se cogner les montées souvent techniques qui ont entrainées encore quelques échecs pour ne pas mentir. Beaucoup de passage ludiques me redonnent le gout de l’effort, notamment quelques jolies descentes en pleine bourre. A l’accoutumée les secteurs des chasseurs, le cul d’enfer la Déesse et la mobylette sont de sortie à cette occasion. Un dernier petit terrain de jeu dans le mont avant de revenir au stade mais les potos ont déjà plié bagages. J’ai passé quelques heures le cul assis sur la selle…j’aurais la semaine pour panser mes plaies… et remettre le couvert !